Les flâneries de Misti
Depuis toute petite, la chaleur m’évoque la fainéantise… En ces temps peu pluvieux, j’ai presque envie de vous faire l’éloge de la paresse ! De grands auteurs et cinéastes l’ont fait bien avant moi… Souvenez-vous de « Alexandre le bienheureux », interprété magistralement par un Philippe Noiret plus grand que nature… revanchard sur la vie, libéré de l’oppression quotidienne d’une épouse un brin exigeante ! Enfant, je suis tombée sous le charme de son inventivité et son application à « travailler » à ne rien faire… même le chien est mis à contribution… Aucun retour en arrière n’est possible ! L’amour il n’y retournera plus… trop de compromis, c’est fatigant ! Yves Robert écrit et réalise ce film en… 1967 !
Mon entourage, mes amis, ma famille ne me connaissent pas paresseuse… De moins, ils ne me l’ont jamais dit… Pourtant, il n’y a rien de mal à procrastiner un peu, une fois de temps en temps… Nous le faisons tous ! J’ai été élevée par des parents qui m’ont sans cesse répété « 100 fois sur le métier remettez votre ouvrage ! ». Ma mère en a même fait son dicton ! Ce qui a fait de moi une personne exigeante pour elle-même, toujours en quête du « faire mieux », du « j’aurais pu faire mieux », jusqu’à aller développer « le syndrome de l’imposteur… ». Oublié Alexandre et sa fainéantise salvatrice… Jusqu’à il y a quelques semaines… Me voilà replongée en 1967, un brin amoureuse de Pierre Richard, ébahie devant un Alexandre paresseux à souhait, n’ayant aucune crainte… du 7e péché capital ! Ce qui a provoqué ce voyage nostalgique dans le temps ? L’intelligence artificielle ! Flaubert, Balzac, Hugo se retournent sûrement dans leurs tombes ! Parce que oui, entre autres choses, des algorithmes dont j’ignore totalement le fonctionnement… peuvent créer un poème d’amour pour votre tendre moitié… un discours, une nouvelle, un mot d’excuse… suffit de quelques mots repères et le tour est joué ! Qu’en penserait notre Alexandre ?
Même pas obligé de réfléchir… Toutefois, pour le sens de l’humour, on repassera… Me sentant l’humeur taquine et curieuse, je vous propose donc en primeur :
Mots-clés : Vieille Ville de Delémont, bruits, dispute, incompréhension, pierres, tables…
Voilà le résultat par ChatGPT…
La Vieille Ville de Delémont était agitée en ce jour de marché. Le bruit des étals et des discussions des commerçants se mélangeait aux cris des clients et des passants. Les rues étroites étaient bondées, les gens se bousculaient, et les disputes éclataient de temps à autre. Parfois, des incompréhensions surgissaient entre les vendeurs et les acheteurs, et les pierres volaient alors que les tables étaient renversées. Malgré tout, la ville était magnifique avec ses bâtiments anciens en pierres et ses rues pavées. Les odeurs de nourriture et d’épices flottaient dans l’air, ajoutant une touche de couleur à cette scène chaotique. C’était une journée typique dans la vieille ville de Delémont, une journée où la vie s’écoulait dans un rythme effréné, mais où l’histoire et la beauté étaient omniprésentes.
Aurais-je fait mieux ? Certainement que oui… Je suis conçue d’affect et d’intelligence émotionnelle… Mon cœur bat au rythme de mes flâneries dans ce lieu que j’aime tant… et où depuis peu j’entraîne ma chienne Fiesta à aller me chercher le pain…
Allez au cinéma, profitez de nos terrasses…
Bon été à tous !
Misti
juillet 2023
Éditeur
Nusbaumer-graphistes Sàrl
Rue des Granges 5, 2800 Delémont
079 307 82 76
graphistes@nusbaumer.ch
Notre équipe
Le chef
Colin Nusbaumer
Les rédactrices
Pimprenelle et Misti
Les fondateurs
Teddy Nusbaumer et Jean-Louis Rais
Toute reproduction, même partielle, d'un article ou d'une image présents sur notre site internet ou dans l'édition papier est interdite sans l'accord de l'éditeur