Vouivres, sorcières, grimoires et loups-garous

Durant les belles vacances que je passai cet été-là au hameau du Tillot, il y a de cela fort longtemps, j’employai la majeure partie de mon temps à aller pêcher dans le petit étang bordé de saules du moulin de la Rainette. Le vieux meunier, ami de mon père, venait souvent faire la causette avec moi. Un jour, il me parla du Bois-au-Garou. – C’est une longue histoire, me dit-il. Je le priai de me la raconter…

Les contes et légendes que vous découvrirez au fil des pages nous transportent dans un monde où les géants côtoient les sorcières, les loups-garous et les vouivres. Quant aux humains, ils doivent rester du bon côté du chemin s’ils veulent être épargnés des maléfices, des sortilèges et du mauvais oeil. La cupidité, la convoitise, la jalousie et la concupiscence leur sont en effet source de nombreux malheurs.

Aurélie Reusser-Elzingre nous immerge dans les fables du Jura ; elle suit les pas de folkloristes du xıxe et du xxe siècles - en particulier ceux de Jules Surdez - qui ont réuni des corpus de contes anciens. Après les avoir sélectionnés et traduits du patois au français, elle nous les présente, réunis dans ce recueil. Les textes sont accompagnés de 20 magnifiques illustrations réalisées par Denis Kormann.

Livre disponible sur www.alphil.ch
ou demander-le à Nicole à la librairie Page d’Encre.

Actuellement, l’exposition de Regula Hauser, qui devait se terminer le 15 novembre, est suspendue. À la réouverture des galeries, son exposition sera prolongée de quelques semaines. L’exposition d’Anne Sanglard, qui devait débuter vendredi 27 novembre, a été reportée à l’automne prochain. La FARB espère que le 15 janvier elle puisse vernir l’exposition de Lotti Appoloni, déjà reportée une fois. Idem pour les événements dans l’auditorium.

Cette année si chamboulée, la FARB a mis au concours le Prix spécial Covid-19. Il a été décerné à Gaspar Narby, jeune musicien de Porrentruy qui, après s’être engagé dans la musique électronique, entend mener à bien des recherches axées sur un retour aux sources instrumentales, « sans artifice ni ordinateur ».

Le programme pour l’année prochaine est déjà bien rempli et sera adapté au fur et à mesure. La Fondation est déterminée et ne lâche rien. Étancher sa soif de culture permet d’élargir son horizon, rêver, s’évader, partager des émotions, rigoler, sortir de l’ombre et rayonner. On en a tous un grand besoin. À quand l’ouverture ? Patience.

Pimprenelle
décembre 2020

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